mercredi 21 décembre 2011

Volé au célèbre chat de Philippe Geluck bien sûr
Je suis en vacances ce soir. J'ai un gros rhume. Les deux filles sont à la maison. Il pleut de la neige ou il neige de la flotte. Mon sapin est beau, pour une fois je l'ai trouvé tout de suite sans hésiter, c'était le plus régulier et le plus droit. Normalement mon cher et tendre ne s'énerve que quand il fixe des tringles à rideaux et quand il installe le sapin dans son pied à Noël. Et bien là même pas, fixé en deux minutes, incroyable.
A part ça on s'oriente vers un Noël "normal" dans ma belle-famille, il semble que mes belles-soeurs aient rengainé la kalachnikov. Cette faculté de faire semblant m'étonnera toujours. Mais merveille des merveilles, O. a annoncé qu'il n'était pas du tout sûr qu'on soit là à Noël prochain. Ça fait quand même 24 ans qu'on est coincés le jour de Noël et là il semble qu'une porte s'ouvre. Comme quoi il ne faut pas désespérer. Lui espère qu'on ira aux États-Unis voir notre fille aînée qui devrait y passer l'année prochaine. On verra, mais rien que de savoir qu'il envisage enfin de ne pas être dans sa famille à Noël me remplit de joie.
L'ambiance au boulot était décontractée ces derniers jours, causette, tisanes et gâteaux lors des pauses. Et dans une heure, on ferme ! Alors bonnes fêtes à tous et à toutes et à bientôt sûrement.

mercredi 14 décembre 2011

Quoi de neuf ? Rien à vrai dire. Ou alors du moche peut-être. Un étudiant de 21 ans mort d'une leucémie la semaine dernière. Un qui s'est pendu ce weekend. Oui je sais, je sens que je plombe un peu l'ambiance, excusez-moi.
Sinon on prépare Noël, sonnez hautbois raisonnez musettes. Sauf qu'il pleut avec plein de vent, on se croirait plus à la Toussaint. Sauf que mes belles-soeurs sont en plein psychodrame familial et qu'on ne sait pas trop si on ira dans la belle-famille pour Noël, ou peut-être avec un gilet pare-balles au cas où. Notez bien que ça m'arrangerait plutôt, je ne suis pas folle des réunions familiales si l'ambiance n'y est pas.
Nous avons passé le weekend à Strasbourg chez mon frère aîné, ça m'a fait plaisir. Pas toujours facile de créer des liens avec quelqu'un qui a dix ans de plus et est parti étudier quand vous aviez huit ans, mais il y a des âges de la vie où l'écart s'estompe. C'est un être charmant que j'ai involontairement blessé en choisissant mon autre frère comme témoin à mon mariage. Pas réfléchi une seconde, pas vu que j'avais deux frères, juste pensé à mon frère tellement jumeau malgré ses huit ans de plus que moi, celui qui habite outre-atlantique. La bourde grosse comme une maison qui a dû mettre quelque chose comme quinze ans pour m'apparaître un jour en pleine face.
Sinon ma mère a eu 89 ans lundi. Elle a reçu des mails de ses petits enfants sur son Ipad, oui parce qu'elle a un Ipad. Et bizarrement elle l'adore, j'étais sûre que c'était une très mauvaise idée mais elle l'aime. Merci Steve Jobs. D'ailleurs elle va à Paris demain et va en profiter pour passer dans un Appl*store pour se faire expliquer deux-trois petits trucs, elle a vite compris le concept de ce genre de magasin où on peut tout tripoter en se faisant conseiller si besoin.
Les vacances approchent, les filles vont rentrer à la maison, je vais quand même aller chercher ce foutu sapin, on va manger plein de petites choses délicieuses et on annonce la neige pour la fin de la semaine. De vieux amis doivent venir nous voir après les fêtes, on va refaire quelques pièces de la maison, nous partirons un peu chercher la douceur en février... Alors oui finalement, c'est une période agréable qui s'annonce.

vendredi 2 décembre 2011


Hier, en me promenant d'un blog à l'autre, je suis tombée sur un joli article qui célébrait le charme de Belle-Île-en-Mer. Et ça m'a rappelé à quel point j'ai détesté cet endroit lorsque j'y ai séjourné.
Ce que j'en retiens surtout, c'est l'enfermement. Oui parce que quand on va à Belle-Île-en-Mer avec sa voiture en été, il faut réserver la traversée à l'aller et au retour. Et pour quelqu'un comme moi toujours irrésistiblement attiré par la fuite et le départ impromptu, c'est terrible de se sentir coincé sur ce petit bout de terre où il n'y a rien à faire. Impossible de décider de se barrer n'importe quand, le bateau est complet et il faut attendre la date de retour prévue pour pouvoir fuir. En plus, j'ai trouvé les gens d'un snobisme affligeant et les commerçants peu accueillants.
J'admets que je ne suis pas forcément très objective. Je me souviens très bien de l'endroit où j'étais sur cette foutue île quand d'une seconde à l'autre, je me suis sentie nauséeuse. Ce n'était pas le mal de mer, c'était la gastro morbihannaise. En plus il a fait un temps moyen. Nous étions avec ma sœur , ses trois filles et son mari lui-même accompagné d'un frère flanqué de sa femme. Cette fille adorait l'eau, avait de longs cheveux qui volaient au vent, était sportive et joliment hâlée. Je me suis sentie moche et blanche à-côté d'elle pendant tout le séjour. On se demande bien pourquoi d'ailleurs, je suis en principe au plus fort de mon charme magnétique quand j'ai une gastro. Cette histoire date de longtemps maintenant, mais j'avoue que j'ai dû réprimer un léger sourire quand j'ai appris que cette fille avait complètement pété les plombs depuis. Cette magnifique façade sportive, équilibrée et 100%  bio dissimulait quelque chose de moins idyllique. 
Je me demande bien pourquoi j'écris aujourd'hui ce billet revanchard sur une malheureuse  île qui ne m'a rien fait. Je crois juste que Belle-Île m'était restée en travers quelque part sans que je m'en rende compte.
Ça y est, j'ai craché mon venin, ça va mieux. On va où aux prochaines vacances, à part dans le Morbihan ?