Je me souviens que j’ai pleuré pour mes 30 ans. Les filles étaient toutes petites et avaient dû me faire de beaux dessins, on a mangé à la salle à manger avec une jolie table, je pense que j’ai eu un cadeau, mais je sentais que toute ma tristesse me remplissait et bien sûr elle a fini par déborder et j’ai fondu en larmes au milieu de cette petite fête. J’avais l’impression que ma vie était finie : mariée, deux enfants, une maison, des diplômes mais pas de boulot par incapacité à ne pas voir pousser mes enfants… j’avais l’impression que plus rien de bien ne m’arriverait.
Et puis j’ai oublié tous les autres anniversaires suivants parce qu’ils se sont bien passés et que mon cher et tendre a compris qu’il fallait y aller en douceur. Un cadeau trois jours avant ou six mois après, pas de nappe blanche ni de bougies. J’ai bien aimé celui de l’année dernière, où j’accompagnais une classe de ma copine Laurence en Macédoine. Les autres accompagnateurs m’ont chanté « Joyeux anniversaire » à la terrasse d’un café à Skopje, c’était spontané et simple et ça m’a bien plu. J’ai quand même eu un magnifique manteau violet quelques jours après par ma petite famille, je le portais ce matin.
J’ai bien aimé aussi certains cadeaux particulièrement chargés d’intentions. Quand mon père est mort, il y a 8 ans, j’ai longtemps fait des rêves affreux où je voyais des gens mutilés, des membres coupés (pas trop dur à interpréter, mon cher Sigmund). Ma grande, qui avait 13 ans, m’a fabriqué un attrapeur de rêves de A à Z avec ses petites mains pour que tous mes mauvais rêves disparaissent. Il est toujours dans ma chambre, un peu poussiéreux mais fidèle au poste.
Aujourd’hui il en est de mon anniversaire comme des autres réjouissances imposées par le calendrier. Un peu ça va, mais il ne faut pas abuser. Rien de formel, un cadeau qui vient du cœur sinon rien, pas de tralala et tout se passe bien. Et je n’ai plus jamais pleuré le 20 octobre.
Au fait, j’aurai 47 ans à 23h45.
Et puis j’ai oublié tous les autres anniversaires suivants parce qu’ils se sont bien passés et que mon cher et tendre a compris qu’il fallait y aller en douceur. Un cadeau trois jours avant ou six mois après, pas de nappe blanche ni de bougies. J’ai bien aimé celui de l’année dernière, où j’accompagnais une classe de ma copine Laurence en Macédoine. Les autres accompagnateurs m’ont chanté « Joyeux anniversaire » à la terrasse d’un café à Skopje, c’était spontané et simple et ça m’a bien plu. J’ai quand même eu un magnifique manteau violet quelques jours après par ma petite famille, je le portais ce matin.
J’ai bien aimé aussi certains cadeaux particulièrement chargés d’intentions. Quand mon père est mort, il y a 8 ans, j’ai longtemps fait des rêves affreux où je voyais des gens mutilés, des membres coupés (pas trop dur à interpréter, mon cher Sigmund). Ma grande, qui avait 13 ans, m’a fabriqué un attrapeur de rêves de A à Z avec ses petites mains pour que tous mes mauvais rêves disparaissent. Il est toujours dans ma chambre, un peu poussiéreux mais fidèle au poste.
Aujourd’hui il en est de mon anniversaire comme des autres réjouissances imposées par le calendrier. Un peu ça va, mais il ne faut pas abuser. Rien de formel, un cadeau qui vient du cœur sinon rien, pas de tralala et tout se passe bien. Et je n’ai plus jamais pleuré le 20 octobre.
Au fait, j’aurai 47 ans à 23h45.
Et bien bon anniversaire, c'est pour l'émotion que tu as les mouchoirs sur ton bureau?
RépondreSupprimerAaaaaatchoum !
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