Ce matin en partant travailler, j'ai vu sur le pas de sa porte une maman avec sa fille prête à partir à l'école, sac sur le dos et manteau boutonné. La maman passait sa main sur la joue de l'enfant qui fermait les yeux, peut-être avait-elle une trace que la main maternelle faisait disparaître. Ce petit moment m'a ramenée des années en arrière, quand j'avais chaque jour le plaisir de toucher mes enfants. La petite main sèche et confiante de ma grande serrée dans la mienne, les bonnes joues douces et chaudes de ma petiote. Quelles réserves d'énergie je puisais dans tous ces câlins et ces bisous ! Quand ma petiote avait 18 mois ou 2 ans, elle venait parfois à côté de moi qui écrivais et posait sa tête sur mes genoux. Je sens encore sa chaleur et l'effet apaisant qu'elle avait sur moi. Alors bien sûr il y a toujours Pistache, notre chatte qui vient tous les soirs ronfler sur mes genoux. Mais quand même, ce n'est pas pareil... Il va falloir que je m'en contente, en attendant d'avoir le plaisir de recharger mes batteries contre un bout de chou ! Je ne crois pas devenir grand-mère avant un petit moment. J'ai aussi mon doudou, ça va de soi, mais sa peau est moins douce que celle de ses filles !
jeudi 22 octobre 2009
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Rien ne remplace ça même pas les petits-enfants.
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