Je me demande pourquoi cette petite semaine passée en Macédoine il y a un peu plus d'un an m'a fait autant de bien. Mais en fait je sais pourquoi. C'était la première fois depuis très longtemps que je lâchais prise totalement. Pas d'enfants, pas de responsabilités, loin de chez moi entourée d'inconnus sauf une personne, le bonheur.
Et rien de tel que la Macédoine pour apprendre le lâcher prise ! Le premier jour, alors que j'attachais ma ceinture dans la voiture de la personne chez qui je logeais, elle m'a dit avec son délicieux accent "ce n'est pas la peine, ce n'est pas comme chez vous, ici ce n'est pas obligatoirrrrre". Mais pour moi ça allait de soi, obligatoire ou pas. Et puis les derniers jours, je ne la mettais plus non plus et je me sentais tellement libre ! Je sais que c'est idiot et que la ceinture est objectivement utile, mais ça m'a fait un bien fou de m'en libérer quelques temps. Peut-être aussi parce que depuis ces derniers mois où j'avais été malade, Olivier passait son temps à avoir peur pour moi et ça m'a fait du bien de me mettre un tout petit peu en danger sans son regard inquiet. Et puis objectivement, dans le bled où on était, il y avait plus de tracteurs que de voitures...
J'étais avec mon amie Laurence, trois de ses collègues de lycée et un groupe d'élèves de première et de terminale. Ça a été comme une cure de jouvence pour moi. On s'est payé des fous rires de gamins, on a bu de la bière locale, on a goûté au poivron sous toutes ses formes, on a bu du vin avec un pope, on a visité des tas d'églises, écouté des discours en macédonien, dissuadé une élève un peu crédule de devenir serveuse pour un Albanais rencontré dans un bar, emmené une autre élève chez le médecin de garde parce qu'elle était malade, appris que quand on disait d'une fille qu'elle était maquillée comme une Bulgare, ce n'était pas un compliment. Et aussi qu'on dit d'un fou qu'il a le cerveau qui respire. On a aussi soigné le pied écorché d'un élève avec de la rakia, sorte d'alcool à brûler local dont on nous a offert des litres. Sauf infection majeure, je ne pense pas ressortir la bouteille de sitôt.
Finalement, cette petite semaine a fini de me guérir. J'avais besoin de ce petit temps loin des miens pour repartir, entourée d'inconnus bienveillants, toute neuve finalement.
Et rien de tel que la Macédoine pour apprendre le lâcher prise ! Le premier jour, alors que j'attachais ma ceinture dans la voiture de la personne chez qui je logeais, elle m'a dit avec son délicieux accent "ce n'est pas la peine, ce n'est pas comme chez vous, ici ce n'est pas obligatoirrrrre". Mais pour moi ça allait de soi, obligatoire ou pas. Et puis les derniers jours, je ne la mettais plus non plus et je me sentais tellement libre ! Je sais que c'est idiot et que la ceinture est objectivement utile, mais ça m'a fait un bien fou de m'en libérer quelques temps. Peut-être aussi parce que depuis ces derniers mois où j'avais été malade, Olivier passait son temps à avoir peur pour moi et ça m'a fait du bien de me mettre un tout petit peu en danger sans son regard inquiet. Et puis objectivement, dans le bled où on était, il y avait plus de tracteurs que de voitures...
J'étais avec mon amie Laurence, trois de ses collègues de lycée et un groupe d'élèves de première et de terminale. Ça a été comme une cure de jouvence pour moi. On s'est payé des fous rires de gamins, on a bu de la bière locale, on a goûté au poivron sous toutes ses formes, on a bu du vin avec un pope, on a visité des tas d'églises, écouté des discours en macédonien, dissuadé une élève un peu crédule de devenir serveuse pour un Albanais rencontré dans un bar, emmené une autre élève chez le médecin de garde parce qu'elle était malade, appris que quand on disait d'une fille qu'elle était maquillée comme une Bulgare, ce n'était pas un compliment. Et aussi qu'on dit d'un fou qu'il a le cerveau qui respire. On a aussi soigné le pied écorché d'un élève avec de la rakia, sorte d'alcool à brûler local dont on nous a offert des litres. Sauf infection majeure, je ne pense pas ressortir la bouteille de sitôt.
Finalement, cette petite semaine a fini de me guérir. J'avais besoin de ce petit temps loin des miens pour repartir, entourée d'inconnus bienveillants, toute neuve finalement.
ça devrait être obligatoire de se dépayser une fois par an , rien de tel qu'un voyage à l'étranger pour se ressourcer !
RépondreSupprimerUn peu de distance est toujours salutaire, tu en es la preuve.
RépondreSupprimerpartir ça fait un bien fou, oublier le quotidien bon c'est pour mieux le retrouver au retour....
RépondreSupprimerEt aussi qu'on dit d'un fou qu'il a le cerveau qui respire....j'adorre
RépondreSupprimerLes escapades en solitaire...tu prêches une convaincue !
ça fait du bien parfois de se sentir un peu collégienne!
RépondreSupprimertu n'as toujours pas sorti la voiture ;-)
RépondreSupprimerT'es jalouse de ma belle caisse, avoue !
RépondreSupprimerHermione,
RépondreSupprimery'a un petit moment que je n'étais pas venue faire un petit tour chez toi, du coup, je me suis attardée et ai lu quelques textes un peu plus anciens.
Bien aimé ta réflexion sur notre président aui nous encourage à lire, rigolo...
Souvent dans le même mood que toi quand tu parles d'ennui, mais rassure toi, ça ne donne pas de texte ennuyeux à lire pour autant!
Et moi aussi, même si je ne suis de tradition germanique, j'ai beaucoup pratiqué les calendriers de l'avent faits maison, (quand les enfants étaient encore là) avec selon les années et les périodes 2, puis 3 puis 4 enfants qui y venaient chercher leur friandise. Heureusement que 24 est un multiple de 2, 3 et 4 !
A plus,
je t'ai taguée si tu veux...
RépondreSupprimerRien de pareil , une liberté qui fait un bien fou on devrait avoir plus souvent ce genre de semaine
RépondreSupprimerBonne soirée