Pas de stress à Noël pour moi cette année. Tout sera réduit au minimum, d'où ma légèreté d'esprit actuelle. Les fêtes m'angoissent. Je commence seulement à respirer quand on m'a donné mon cadeau d'anniversaire et que c'est ENFIN devenu un jour normal. Je serais capable de faire parvenir un courrier de mon avocat à mon mari s'il s'avisait de me parler anniversaire de mariage. Donc évidemment, les fêtes de fin d'année me stressent avec leur caractère obligatoire et régulier comme le tic tac d'une horloge qui nous emmène inexorablement vers la fin.
Mais demain soir nous ne serons que quatre, je n'ai aucune idée du menu et personne n'aura mis de robe ridicule à froufrou ou à strass. D'ailleurs il me manque un cadeau, il va falloir que je règle ça. Le 25, j'accomplirai mon devoir dans la belle-famille. Je serai sage et souriante, je ne dirai pas de bêtise et je remercierai ma belle-maman pour le formidable tablier ou le magnifique porte-photos qu'elle m'offrira.
Rien de prévu pour le 31, j'espère que nous ne serons que tous les deux. Un bon film, une petite bouffe sympa et si j'y arrive, j'essaierai de m'endormir avant minuit. J'ai bien aimé l'an dernier. Nous avions laissé la maison à ma deuxième fille et ses amis et nous avons mangé au restaurant chinois, puis nous sommes allés dans un hôtel situé à vol d'oiseau à 500 mètres de chez nous. Nous avons regardé un DVD en v.o. puis nous nous sommes couchés.
Quand j'étais petite, il n'y avait jamais de sapin de Noël. Nous étions toujours chez mon grand-père et on faisait un repas de fête avec mon oncle et sa famille mais pas de cadeaux. Nous faisions la même chose pour le nouvel an, sauf qu'à la fin du repas tous les petits-enfants allaient l'un derrière l'autre embrasser mon grand-père en lui souhaitant une bonne année. Il nous donnait nos étrennes en fonction de notre âge. Ça allait de la pièce de cinq francs au bon du Trésor. Ça m'intimidait beaucoup ce cérémonial. Je me souviens avoir inventé des cadeaux quand les copines d'école me demandaient ce que j'avais eu pour Noël. Je crois que mes parents nous offraient une bricole pour la Saint-Nicolas, mais j'ai bizarrement tout oublié à part une caisse enregistreuse qui sonnait quand le tiroir s'ouvrait, je l'ai adorée. Mais je ne me souviens de rien d'autre.
En fait je n'ai pas du tout la culture de Noël, c'est un pays où je me sens un peu étrangère, même si je l'ai réinventé pour mes enfants.
Euh oserais je te souhaiter un "joyeux Noël quand même"?! ou bien c'est comme Alice et il vaut mieux souhaiter les "joyeux Non-Noë"l? ;-)
RépondreSupprimerOh non, tu peux ! J'ai quand même fait des progrès avec le temps et dans la mesure où je passe le 24 avec mes enfants, je suis sûre que ce sera très marrant. Et le reste ne me pèse plus autant qu'avant.
RépondreSupprimerEt toi, je te souhaite un excellent Noël avec ceux que tu aimes. Mais je sais que ce sera bien, Noël est toujours merveilleux avec de jeunes enfants :D
Je suis toujours en train de me demander pourquoi les fêtes sont difficiles pour beaucoup , moi , c'est la fatigue de tous les repas à préparer qui m'angoisse .
RépondreSupprimerPour répondre à Brigitte, Noël est associé à l'esprit de famille, belle entente, amour partagé, joie d'être ensemble. Quand ce n'est pas le cas, la fête de Noël réactive toutes les blessures, celles que bon an mal an, on panse dans l'année. Si on est seul, on envie ceux qui peuvent s'amuser en famille, si on s'emmerde en famille, si ce n'est pire, on aspire à la solitude.
RépondreSupprimerJe t'envie Hermione de prendre ça sereinement.
Ah le 24 avec tes enfants, c'est l'essentiel! Joyeux noêl avec eux alors.
RépondreSupprimerJe suis toujours étonnée par mes amis qui sont comme toi, moi qui adore les fêtes!!
RépondreSupprimercontente aussi que ce soit derrière moi
RépondreSupprimerpourtant la fête de famille était simple, et réussie
Mais il y a le stress que tout se passe bien...
Et puis on est nombreux...
Je prends de Noël le sapin et la joie de la Merveille...
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