lundi 15 mars 2010

Chat-lopard !


Hier à midi, nous déjeunons en devisant gaiement comme à notre habitude ma moitié et moi-même. En l'espace d'une seconde, je vois un gros chat tigré qui atterrit sur l'appui de fenêtre. Le temps que je me dise "mais quel est ce gros chat tigré ?", il se tourne dos à la fenêtre. Le temps que je me dise "on voit drôlement bien le petit trou de son c.. sous cet angle", un jet est projeté vers le haut sur la fenêtre. Et le temps que je me dise "non mais je le crois pas, il a pissé contre la fenêtre", il s'était sauvé !
Tout ça pour impressionner notre mémère Pistache qui a 14 ans et n'entend plus l'appel de ses hormones depuis belle lurette, surtout qu'on l'a fait opérer dans ses jeunes années.
Et là je me dis, le comportement des mâles est quand même globalement crétin...

11 commentaires:

  1. La comparaison est audacieuse mais juste !!!

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  2. Je rigole comme une idiote toute seule devant mon écran :D

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  3. La justesse de tes propos est bouleversante.

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  4. rires! ah c'est une remarque osée mais tu as raison!

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  5. Tu sais bien que les hormones commandent le genre masculin , ça leur prend tout leur cerveau !

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  6. Hermione, Heure-Bleue et moi votons !
    A chaque scrutin.
    Même si c'est parfois (et malheureusement de plus en plus souvent) sans enthousiasme.
    D'ailleurs, une des notes précédentes d'Heure-Bleue le dit...

    PS: Ton greffier ressemble au nôtre.

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  7. Je sais, mon commentaire se voulait un message aux nombreux lecteurs d'Heure-Bleue.
    Sinon je suis honorée de cette visite masculine sur ce blog où même le greffier est une greffière.

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  8. tu veux que je dise, ce billet est un vrai bonheur....

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  9. L’Ange Noir, allongé mollement sur le canapé de mon bureau-séjour, me regardait fixement. De temps en temps il fermait les yeux, comme pour me dire : « Je suis bien, ne me dérange surtout pas ! ». Il n’avait pas d’autre nom que "l’Ange Noir". Noir comme ma conscience, sans un seul poil blanc. Le chat m’avait adopté une nuit d’été alcoolisée ; il avait choisi le balcon, pour faire son entrée dans ma vie, comme un voleur. Par trois fois je l’avais sommé de partir, par trois fois il était revenu ; j’avais fini par le nourrir. Toutefois nous restions dans une espèce d’armistice ou plutôt de paix armée, faite de respects mutuels et de prudentes distances. Les relations intimes d’animal à maître nous étaient inconnues. Je ne l’appelais jamais, il savait reconnaître le bruit de l’ouvre-boîte, signal d’un repas largement immérité. Il me donnait à penser que ce fut la seule supériorité que j’avais sur lui. Il ne cherchait pas les caresses que nos compagnons à quatre pattes nous accordent d’ordinaire. Approchais-je la main ? Qu’il feulait l’air courroucé en arrondissant son dos. Devais-je m’absenter ? J’ouvrais la fenêtre et il s’en allait quérir chez un voisin son indispensable confort. Entre maître et animal, nous n’avions toujours pas décidé qui était qui. Souvent il me regardait en seigneur, je détournais alors le regard. Il semblait tout comprendre de ma vie, la sienne, en revanche, me restait profondément mystérieuse. (...) C'est le début d'un nouveau raoman, le précédent est accessible pour téléchargement sur mon site: À l'étrange Pierre taillée

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  10. merci pour ton comm...ma vie est comme la tienne...faut juste ouvrir les yeux mais je crois que tu sais faire ;-)

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