samedi 26 mai 2012

J'ai passé pas mal de temps ces dernières semaines avec ma mère à l'accompagner chez divers spécialistes, poser les questions, informer mes frères et sœur. Finalement il semble que les nouvelles soient bonnes. Nous avons passé des heures à la clinique jeudi et vendredi pour 2 scanners pour lesquels on ne vous fait même pas le moindre petit compte-rendu oral. On vous file la pochette en même temps que la facture, à vous de respirer un grand coup avant d'aller tout en bas de la feuille en serrant les fesses. Bonjour la chaleur humaine. On entend les nénettes qui papotent derrière leur guichet en prenant les rendez-vous et en tapant les comptes-rendus, elles critiquent leur collègue du service du personnel qui a inversé leurs demandes de congés, mais si elles savaient ce qu'on s'en fout de leurs congés...
Mais j'ai bon espoir que mon indestructible mère reparte vaillamment, d'ailleurs elle est super motivée d'autant que son premier arrière-petit-enfant doit arriver fin septembre et elle veut devenir centenaire, ce dont elle est bien capable.
Évidemment, après avoir jonglé entre les rendez-vous médicaux divers qui compliquent mes horaires professionnels, mon boulot très dense en ce moment, la trouille et la fatigue, c'est hier soir que mon corps s'est autorisé à décompenser un brin puisque tout semblait aller mieux. Troubles visuels, rien de grave, j'ai attendu que la crise passe tandis que ma fille me massait les cheveux en me parlant. Tête un peu lourde aujourd'hui mais tout va bien.
What else ? Je ne peux accéder à mon blog que depuis un seul ordi depuis que j'ai changé le mot de passe, je ne comprends pas et je ne pourrai plus rien y faire si le PC rend l'âme. Tant pis, ce sera le signe qu'il faut s'arrêter.

mercredi 9 mai 2012

C'est idiot, juste comme je me disais que je ne pensais plus à elle, que la page était tournée, voilà qu'elle me manque. Sans doute parce que la page est tournée finalement et qu'il n'y a plus de mon côté de choses négatives. Tant pis pour les incompréhensions, les choses qu'on n'a pas réussi à expliquer, celles qu'on n'a pas comprises.  Du passé faisons table rase... Alors il ne reste de place que pour les bons souvenirs, l'envie de lui parler, la trace des choses partagées, les rires... 
Mais l'amitié peut avoir une fin. Tant pis, c'est la vie dans sa triste réalité. Et mieux vaut le silence finalement.

samedi 5 mai 2012

Je n'ai rien à écrire. Je me fais du souci pour ma mère et ça m'empêche de parler. En fait c'est toujours comme ça. Quand l'angoisse est forte, elle ne sort pas de ma bouche. Alors parler de la pluie et du beau temps me semble vain, mais raconter ce qui est m'est impossible. Toute éventualité devient potentiellement réelle quand je la laisse sortir de ma tête. Alors ma bouche reste close. Ce que je partage prend corps, je ne veux pas. Et puis les autres sont parfois défaitistes, pessimistes, voire à l'affût du malheur. Alors je ne veux pas de leur scoumoune, je garde mes inquiétudes et je souris. Je partage avec mes très proches bien sûr, mais pas plus.