mercredi 27 février 2013

Oserais-je dire que je n'ai pas été séduite par Bruxelles ? Et pas seulement parce qu'il a fallu affronter un froid de loup avec bonnet, écharpe, deux paires de chaussettes et plusieurs pulls sous le manteau ? Il faisait le même temps chez moi, ce n'est pas ça qui m'a déplu. Ce n'est pas non plus parce que je n'aime guère Magritte (pardon Marie !), les trois musées que nous avons visités étaient intéressants. J'ai particulièrement aimé le musée des Beaux-Arts et ses Bruegel.
Mais j'ai trouvé la ville massive, à l'image de ce gros palais de justice auprès duquel le Panthéon ressemble à de la dentelle. De gros bâtiments sans grâce qui rendent invisibles les belles bâtisses de style flamand coincées au milieu. Rien à voir avec la beauté d'Amsterdam. Même les sirènes de police m'ont agressée, elles m'ont semblé beaucoup plus agressives qu'à New York. Sans compter que tout est cher pour un Français, les mêmes bricoles dans les enseignes franchisées qu'on trouve partout sont beaucoup plus coûteuses à Bruxelles. Et pourtant tout est en euro.
En fait je pense que je suis passée à-côté de cette ville. Tant de gens l'aiment qu'il doit bien y avoir quelque chose qui m'a échappé. Il faudra que j'y retourne...

mardi 12 février 2013


Enfonçons quelques portes ouvertes, ça fait toujours plaisir. Figurez-vous qu'il se confirme qu'avec internet, on n'est plus anonyme nulle part. Après avoir découvert que l'auteur d'un blog que je lis habitait à quelques minutes de chez moi, après avoir découvert que la sympathique documentaliste qui me lisait parfois travaillait dans ma ville aux côtés de mon amie L, après avoir découvert que la non moins sympathique instit. dont je lis volontiers les écrits était également une quasi-voisine, voilà que je tombe sur une ancienne collègue dans une vidéo mise en ligne par Cloudy tout récemment. Et pourtant, c'est dans un petit film tourné en Italie et consacré au free hugs, ces gros câlins offerts dans la rue à qui en ressent l'envie ou le besoin, rien qui fasse a priori penser que je vais y voir Catherine, la collègue blonde qui occupait le bureau voisin du mien pendant six ans.
Alors oui, ça fout la trouille tout ça. Ca me coupe un peu les pattes question inspiration. Parce que dévoiler un peu ma vie ou mes pensées profondes à des gens que je vais croiser demain, ce n'est pas mon genre. L'avantage du blog, pour moi, c'est le côté anonyme, comme quand je me promène à Paris ou à l'étranger, où je respire mieux parce que je sais que j'y suis incognito.
Je crois que je garde ce blog parce qu'il m'ouvre l'accès sur ceux que j'ai mis en favoris, qui m'ouvrent également sur d'autres. Mais je n'y dis plus rien de personnel. Non que l'envie m'en manque, au contraire.