lundi 21 décembre 2015

Au secours ! A force d'être cool et pas vraiment concernée par les fêtes comme tous les ans, je ne sais toujours pas ce que nous mangerons le 24 au soir. Or nous serons 9 et c'est chez nous que ça se passe... J'ai acheté quelques journaux qui ne m'ont donné aucune idée, je me suis promenée sur internet et je n'ai pas eu plus d'étincelle. On ne va quand même pas faire JPS ! Abréviation pour jambon patates salade, le must des soirées sans imagination !
Bon, va bien falloir y arriver. Il faut aussi que je trouve un cadeau pour O qui me supporte depuis si longtemps, une médaille peut-être. Et puis faire des courses et du ménage, berk. 
Il fait un temps de chien, douceur et pluie. Je voyais plein de pâquerettes depuis la fenêtre de mon bureau vendredi et nous avons fait un tour dehors pour regarder le petit rosier sans mettre de manteau avec ma collègue. Le bon côté de tout cela est que le chauffage ne se met pratiquement pas en route et le grand sapin que mon copain m'a apporté ne perd pas ses aiguilles. 
Allez hop au boulot, il faut que je trouve une bestiole pour neuf à accommoder de façon festive...

mercredi 9 décembre 2015

C'était sympa ce week-end en famille, tous les quatre comme au bon vieux temps. Je suis allée chercher V à la gare vendredi en début d'après-midi. Je lui ai donné le calendrier de l'Avent qu'on lui avait acheté, celui avec un sachet d'excellent thé caché derrière chaque fenêtre. Ca l'a émue aux larmes qu'on ait encore ce petit geste alors qu'elle a 27 ans, il faut dire que la pauvre poulette est fragilisée en ce moment. Je lui ai aussi donné le Saint-Nicolas en chocolat king size que je lui avais acheté et j'ai senti que tout cela lui faisait le plus grand bien. Ensuite nous sommes allées faire des courses, 1.6kg de crevettes pour 4, oui je sais c'est énorme mais elle adore ça et elles étaient en promo ! Heureusement que son père est rentré tôt pour donner un coup de main au décorticage.
M est arrivée en voiture le soir, j'ai fait mes crevettes flambées au whisky, on a bu du Bourgogne blanc et on a ri comme on rit souvent tous les quatre, pour tout et n'importe quoi, c'était bien.
Samedi on est allés au défilé de la Saint-Nicolas comme lorsqu'elles étaient petites, on a hué le Père Fouettard comme il convient, ensuite on est rentrés et on a mangé un plat chaud et reconstituant avec des patates, on est dans les Vosges non mais alors. Comme on ne s'est guère quittés du week-end, on a regardé en famille "Danse avec les stars", oui c'est ennuyeux comme la pluie mais comme M aime ça, c'était sympa de profiter de l'ambiance familiale. Je tricotais en écoutant distraitement, une vraie caricature de bonheur pépère !
Dimanche à midi nous avons eu ce que M appelait "une discussion de vie" quand elle était à la maison,  une discussion à cœur ouvert sur un sujet sensible où on se met un peu à nu. C'était émouvant et beau, V nous a dit qu'elle se sentait mieux après, ça concernait son copain avec qui elle a rompu récemment.
Ensuite nous sommes allés faire une marche en forêt, puis M a fait des fondants au chocolat tandis que son père faisait des tuiles aux amandes, je tricotais dans un coin de la cuisine et V était là aussi, je crois que nous aurions pu habiter dans un deux pièces pendant ces trois jours ! M avait oublié la farine dans les fondants, ils faisaient un drôle de bruit dans le four en cuisant, on a terminé ce week-end en rigolant comme des baleines, comme on l'avait commencé en fait. Un vrai bain de jouvence ces trois jours.

mardi 24 novembre 2015

En ces temps troublés, j'ai eu un instant la tentation d'écouter André Rieu en me baladant sur Deez*r. Il faut dire que la phrase "les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent" me trottait dans la tête depuis hier. Alors pourquoi pas des violons joyeux, des femmes en crinoline et un bellâtre souriant qui joue du Strauss... Et puis non, faut pas exagérer, j'ai écouté de la soul, c'est bien aussi.
Quoi de neuf vous allez me dire, depuis le temps ? Du moche, rien que du moche, du moins ces temps derniers. 
Le samedi matin, j'avais cinq sms sur mon portable en me réveillant. Un de mon pote R qui disait "Etat d'urgence, bordel !", et cinq de ma fille, le premier vers 22h40 disant qu'elle allait bien et qu'elle était chez elle. Nous on dormait comme des bienheureux, on tombait du ciel. On a allumé une quelconque BFM ou autre, le temps de comprendre et j'ai arrêté, pas envie de voir tout ça en boucle. Donc les premiers jours j'ai réussi à tenir ça plus ou moins à distance mais il y a forcément un moment où ça te gagne, même dans ton bled de France à 2h30 de Paris en TGV. Et puis ma fille vit là-bas, et puis comme toute cette génération, elle connaît des gens touchés (pas elle merci merci merci), et puis elle est prof à Saint-Denis alors elle a peur pour ses gamins. Le lundi elle a parlé avec eux au lieu de bosser, et puis après le mercredi d'enfer dans la rue de la Rép chère à Grand Corps Malade, elle a décidé qu'il ne fallait pas que les faire parler, mais aussi les faire travailler parce que c'était son boulot de les aider à avoir le bac dans ce 9-3 plutôt sinistré. Alors elle a fait des cookies jusqu'à tard le soir pour ses secondes, ses premières et ses terminales et elle a décidé qu'elle ferait le contrôle prévu, atelier d'écriture et cookies.
A part ça elle a rompu avec son copain, d'un commun accord parait-il, mais je vois bien qu'elle est triste. Ma plus jeune fille est psychologue dans deux EHPAD en Meuse, ça fait trois raisons de ne pas avoir le moral. Le frère de ma collègue est en train de mourir d'un cancer du poumon, juste après le frère d'une autre collègue qui a eu la même chose. Je vous ai dit que mon chat était mort ? Ca va faire un an que notre Pistache ne miaule plus chez nous.
Comme on se le disait ce matin avec cette chère blogueuse que j'aime, les nouvelles sont mauvaises d'où qu'elles viennent...