mercredi 2 avril 2014

Hier j'ai passé presque deux heures à faire la queue pour prendre un rendez-vous chez l'ophtalmo. Oui c'est comme ça, ne cherchez pas, moi aussi ça m'a étonnée. Initialement je comptais le faire par téléphone, on m'avait dit rappelez le 1er avril, parce qu'ils n'ouvrent la prise de rendez-vous qu'un jour tous les trois mois si j'ai bien compris. Et comme ça sonnait toujours occupé, j'ai décidé d'y aller en vitesse puisque le cabinet est à trois minutes de mon bureau. En fait il fallait prendre un ticket comme au rayon fromages du supermarché, j'ai eu le 58 et on appelait le 22 quand je suis arrivée. Mais peu importe. Enfin si vos enfants font des études de médecine et qu'ils veulent devenir riches, dites-leur de devenir ophtalmo. Mais ce n'est pas l'objet de ce billet.
L'ambiance était plutôt sympa, tout le monde était agglutiné dans un couloir, nous étions debout et serrés et chacun discutait avec ses voisins les plus proches pour faire passer le temps. Parfois, une secrétaire médicale fendait la foule accompagnée d'un patient qui sortait de chez un médecin et l'emmenait dans un bureau. Il s'agissait d'un patient qui sortait de consultation qui devait régler un problème administratif quelconque et non d'un infortuné clampin comme nous en attente d'un rendez-vous.
A un moment, donc, une secrétaire passe accompagnée d'une dame d'un certain âge visiblement marocaine ou algérienne. Et là, l'aimable mamie debout en face de moi dit à la dame debout à côté d'elle, qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam "ces gens là ont tout ce qu'ils veulent, ils arrivent et on les fait passer avant tout le monde, c'est toujours comme ça. L'autre jour j'étais chez le dermato, un monsieur comme elle est arrivé, ça a été pareil, il est passé avant tout le monde." 
Pif paf, emballé c'est pesé, circulez, y a rien à voir.
 
Oui au fait, Rome c'était bien. J'ai tout un grand billet que je n'ai pas publié parce que c'est un grand foutoir désordonné, faudrait que je fasse le ménage. Mais c'est très chouette. Sauf qu'on a attrapé une espèce de grippe deux jours après être rentrés, un truc qui vous met bien à plat et qui fait cracher ses poumons pendant des semaines. Mais ça devrait aller avec ce soleil, on va tuer les derniers microbes qui traînent.

lundi 24 février 2014

Je traîne. Vous l'aviez remarqué, peut-être... J'ai décroché hier l'espèce de renne de Noël que j'avais fabriqué de mes petites mains et dont j'étais si fière, surtout si on considère comme je suis peu douée. J'ai aussi fait les vitres de la cuisine, ça tombe bien puisqu'il fait un temps magnifique et un ciel tout bleu. A part ça quoi d'autre ? Pas grand-chose, j'ai un peu de mal à entreprendre des choses. Je lis, je regarde la télé, je discute, je glande, je travaille, je fais ce qu'il y a à faire à la maison mais pas plus, je suis un peu en stand-by.
Nous allons faire un tour à Rome la semaine prochaine pendant quelques jours. Je me demande ce qu'on mange au petit-déjeuner, en Italie. Vous me direz que ce n'est pas une question existentielle, mais c'est un repas que j'aime bien, et puis j'aime bien manger autre chose que du sucré le matin. Mais oui, je sais que l'important à Rome, ce n'est pas la bouffe, ce sont les magnifiques monuments qui devraient normalement nous couper le souffle, j'espère oublier le quotidien et être transportée ailleurs au propre et au figuré.
Voilà. Je vais essayer de me remettre un peu dans le rythme de l'écriture, tout doucement. Quand je lis ce billet, je me dis que ce n'est pas gagné mais tant pis, c'est un début ! Merci à vous qui me lisez et avez la gentillesse de m'encourager, sachez que ça me fait très plaisir et que moi aussi, je vous lis toujours avec le même bonheur.

jeudi 9 janvier 2014


Il y a si longtemps... Et finalement, voilà que le sujet qui me vient est parfaitement banal, mais tant pis. Je suis quinqua, j'ai donc besoin de lunettes pour voir de près. Mais comme je suis myope depuis l'enfance, je porte des lentilles. J'étais donc depuis quelques temps porteuse de lentilles ET de lunettes que je posais parfois sur mon nez, souvent dans mes cheveux (l'avantage de ma tignasse bouclée étant de les retenir facilement), mais aussi dans mon sac, sur la table, à la salle de bains, je ne sais où...
Et une jeune ophtalmo dont j'ai fait la connaissance vient de me débarrasser de ce dispositif encombrant en me faisant découvrir les lentilles bifocales. Ce sont des lentilles avec plusieurs niveaux de corrections, pour voir de près et pour voir de loin, c'est le cerveau qui sélectionne ce qu'il doit utiliser. Comme quoi notre cerveau est une sacrée machine...
Et me voici donc sans lunettes, pourvue uniquement de mes invisibles lentilles, heureuse de ne plus avoir à promener mes lunettes qui s'embuent quand j'ouvre le four, qui prennent la pluie quand je reçois un sms dans la rue et qui sont toujours dégoûtantes, à croire que je passais ma vie à mettre mes doigts dessus.
 
A part ça ? A part ça la vie continue. Ma grande est rentrée d'une belle année à Chicago, elle travaille dur pour préparer un concours et entrer dans la vie active l'an prochain. Sa soeur sera normalement psychologue à la fin de l'année, passionnée par son métier. Ma vieille Pistache, chatte 3 couleurs de 18 ans, est toujours là, plus ou moins en forme. Je lis toujours pas mal de blogs, je ne commente pas parce que je me sens un peu illégitime, dans la mesure où je n'écris plus rien, mais peut-être que j'ai tort.
Voilà. Quelle idée, de commencer par cette histoire de lunettes. Mais finalement, c'est ça qui m'a donné envie d'écrire. Alors, pourquoi pas ?